VOT Noisy

Vu par Georgio (2015) :

Bonjour à tous Un retour concernant la premiére manche du Vot Noisy sur Oise

Ce fut très dur très gras une boue collante qui bloque les roues la transmission remontée de chaine l' enfer du coup j y laisse un dérailleur arriére dans le 3 éme tours

L'organisation à enlevé un tour

je fini le dernier tour à pied dur dur mais je passe la ligne dans les abîmes du classement

Michel bâche dés le début si j avais su j aurais fait de même pour épargner le matériel

Mais bon c'est un moment à oublier et il faut à penser à la suite.

Vu par Olivier A :

Ce matin c’était la reprise du VTT pour moi, après 5 semaines de repos forcé et une manche de VOT zappée, le temps que mes côtes se remettent de la chute de Méry.

Je n’étais pas très chaud vu les prévisions météo, mais on s’en est très bien tiré : le vent avait pas mal séché le sol, et l’orage a attendu que j’arrive à la voiture pour se déchainer. On a donc échappé à un remake des épisodes précédents dantesques de cette course, avec une petite pensée pour les courageux derniers à boucler les 4 tours qui ont pris l’eau sur la fin.

Pas de miracle quand même, le terrain était gras, et je n’ai pas amené pour rien les pneus pluie. J’avais laissé sur le vélo les pneus secs (Conti X-King/Race-King) pour les tester si ce n’était pas trop gras, mais j’avais prudemment mis dans la voiture de quoi affronter le pire bourbier. Un coup d’œil à la descente de l’arrivée et l’interview des autochtones a rapidement confirmé qu’il fallait monter quelque chose de fin et cramponné. J’avais déterré du fond du garage un Schwalbe Skinnny Jimmy 1.9 pour l’AR et un Rocket Ron 2.1 (petit)pour l’AV, n’étant pas habitué à ces pneus je les ai monté avec chambre à une pression un peu inférieure au mini recommandé (2.75 pour 3.0 AR, 1.9 pour 2.0 AV), et ça a parfaitement fait l’affaire : pas trop tape-cul, pas de crevaison par pincement, bon grip, et aucun bourrage sur mon cadre semi-rigide bien dégagé.

Départ des VETA, je prends la roue de Youenn le plus en jambe du moment, je me retourne et j’ai l’impression que les autres ont oublié de partir… dans la longue côte sur route les choses rentrent dans l’ordre : Guillaume Sager rejoint Youenn, je les laisse filer et mène le peloton des autres habitués. Les jambes ne vont donc pas trop mal malgré les semaines de coupure, par contre je suis prudent dans le technique glissant pour éviter de retomber sur les côtes… donc je perds quelques places. Le terrain passe plutôt bien, mais on est loin des temps d’un parcours sec, le chrono à la mi-course indique qu’on est parti pour plus de 2h30, ça va être long pour une reprise. Je gère donc prudemment, d’autant plus que certains passages ne passent pas sur le vélo et que je n’apprécie pas les portages, les crampes ne sont pas loin. Bonne compagnie avec Sébastien Corradini et le tandem Benard/Devaux qui gagnera au finel, bravo Denis pour le pilotage du camion dans les ornières glissantes !

A l’arrivée, je suis moins loin que je ne pensais de Yannick Marchand mon concurrent direct au classement général, que j’avais marqué au début puis laissé filer. Vu la longueur de la course je pensais qu’il me prendrait pas loin de 10min mais il n’y en a que 5, alors que j’ai été très prudent et un peu court physiquement sur la fin.

Au général ce n’est pas trop lisible à cause des manches ratées, mais en tenant compte du joker je suis encore virtuellement 3eme derrière Guillaume Sager intouchable qui a fait toutes les manches, et Yannick Marchand qui était absent sur bronchite à la même manche que moi. Par contre je ne suis pas à l’abri d’un retour de Youenn Jaffrain, capable physiquement de gagner largement devant Guillaume Sager, mais qui a abandonné 2 fois dont aujourd’hui. Dommage pour lui, à Bellefontaine il pensait avoir cassé sa roue-libre mais ce n’était qu’un bout de bois coincé dans la K7, il aurait largement eu le temps de l’examiner soigneusement et de réparer et gagner… aujourd’hui je ne sais pas ce qu’il a eu, on l’a vu rebrousser chemin dans la montée après la ligne au 2eme tour.

Désolé, avec la pluie et le temps de route pour rentrer, je n’ai pas pris le temps de prendre des nouvelles des autres à l’arrivée, j’espère que tout le monde a bien fini.

Le lavage a été un peu laborieux, il n’y a pas qu’en roulant que ça collait… j’espère pouvoir remettre les pneus secs le WE prochain pour le championnat de France !

Vu par Didier N (2013) :

Chauffe et reconnaissance du départ et de l'arrivée. (on se fait pas avoir 2 fois...). Les jambes ont l'air d'être la. Arrivé sur la ligne un petit quart d'heure avant le départ, je suis en 1ere ligne. Le départ est donné quelques seconde derrières les vet A Je pars tranquille sachant que la bosse du départ va faire très mal. le vélo répond au top et me voila .... en tête...

Mais que se passe t il? Personne ne vient me la chercher. Je regarde le cardio, je suis seulement à 175, j'ai encore 10 pulses. Je suis comme un con, ne sachant si je dois accélérer et faire le trou ou bien en garder sous le manteau. La suite me le dira. A la moitié de la bosse, un concurrent à qui j'avais mis une minute à Bellefontaine me passe, se met en danseuse et part quasiment au sprint. J'appuie sur les pédales pour ne pas le laisser faire trop le trou mais en me disant que de toute façon il ne tiendra pas ce rythme longtemps. J'appuie donc plus fort sur les pédales, le cardio monte mais là, surprise, rien dans les cannes, le vélo n'accélère plus. Je comprends alors que les 80 bornes de la Viking ont laissées des traces.. Je ferais la course en la subissant, ne trouvant pas la force de me mettre en danseuse et d'envoyer quand il le fallait. Sachant que le circuit était, pour schématisé, de 8 km de bosses pour redescendre sur 2 kms; la course fut longue et difficile. Je gobe un gel après le 2ème tour. il m'en reste encore un. Je suis cuit ... Je monterais toutes les bosses sur le vélo mais j'ai mal.

A quelques km de l'arrivée, je me fait remonter par le champion d'Iles de France que je croyais devant moi. celui qui m'avait gratter la deuxième place à Bellefontaine. On échange quelques mot et j'apprend qu'il a pris une tôle sur le départ. Il s'informe de notre position et je lui répond qu'on doit être 4 ou 5. Je l'informe gentiment qu'il ne me baisera pas une seconde fois... Tout ça au bluff parce que je n'ai plus rien. Il s'en doute et accélère pour arriver devant moi dans les singles en descentes qui nous emmènent sur l'arrivée. Je ne peux qu'essayer en vain de le doubler. Encore une fois je suis à 7 secondes derrière lui et surpris d'apprendre qu'il fait 3.

Je suis donc 4, à tout de meme 4mn de celui qui m'avait passer au sprint sur la bosse de départ et qui fait 1er. Les France dans 2 semaines, je ne pense finalement pas faire les 90 bornes proposée par le club de Guerville. Le 60 sera une bonne option.